Centre-ville de Gap © RAM 05

Gap dévoile sa stratégie "Energies d'avenir"

La Ville de Gap a dévoilé sa stratégie « énergies d'avenir ». Un mix énergétique composé de photovoltaïque, de méthanisation et d'hydroélectricité.

Gap a une ambition en matière d'éclairage public : arriver à l'auto-suffisance d'ici trois ans. Pour y parvenir, la municipalité mise sur le photovoltaïque. Explications avec Jean-Pierre Martin, l'adjoint en charge de la transition énergétique.

Outre les bâtiments municipaux ces panneaux photovoltaïques pourront être installés sur des ombrières à construire. Le coût total de l'opération est budgété à 2,5 M€.

Par ailleurs - toujours sur l'éclairage public et dans une logique de sobriété énergétique cette fois - la ville de Gap passe aux LED.

Autre technique de production d'énergie que la ville veut développer, la méthanisation. La municipalité souhaite implanter deux méthaniseurs au lieu-dit Moulin du Pré, route de la Luye, à proximité de la station d'épuration. On retrouve Jean-Pierre Martin.

Ce GNV, Gaz Naturel pour Véhicules, pourra par exemple être utilisé par les camions poubelles de l'agglomération gapençaise. Ces deux méthaniseurs gapençais, d'un coût total de 1,5 M€, devraient être opérationnels en 2024.

Dernier mode de production du plan « Energies d'avenir » : l'hydroélectricité. La municipalité souhaite créer une microcentrale entre le réservoir des Jaussauds et l'usine de potabilisation exploitant ainsi une chute d'eau de 300 m d'un débit moyen de 100 à 150 m3/h. La production escomptée serait de 2,5 GigaWatt par an. Pour ce projet la ville de Gap travaille d'une part avec Véolia, son délégataire pour l'eau potable jusqu'à fin 2024, et d'autre par avec l'ASA du canal de Gap.

La stratégie "Energies d'avenir" de la ville de Gap comprend aussi un volet "Hydrogène".