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Ski à Montclar : les vacances de Noël sauvées de justesse

1 million et 50 000 €. Ce sont les retombées économiques totales estimées pour la deuxième semaine de Noël dans une station de ski comme celle de Montclar, basée dans les Alpes de Haute-Provence.

Difficile donc de s’autoriser un raté dans l’offre touristique proposée sur une telle période. Or, la station a du faire face en ce début de saison à des conditions d’enneigement très particulières. Alain Quièvre préside la société Montclar Domaine Skiable, il dresse un portrait de la situation dans la station.

Pour palier ce manque, le bureau de Montclar Domaine Skiable a validé une solution peu commune : déplacer 200 m³ de neige par hélicoptère depuis un plateau d’altitude vers le bas de la station. L’opération, qui a coûté 8000€, reste donc rentable d’un point de vue économique, mais soulève des questions environnementales et illustre plus largement la problématique à laquelle seront de plus en plus confrontées les stations de ski du fait du réchauffement climatique.

Quelles pistes d’adaptation pour les stations de ski, et particulièrement pour celles situées à basse altitude et qui seront les premières impactées ? C’est la question que nous avons posée à Alain Quièvre.

La station de Montclar, comme beaucoup d’autres stations, développe le tourisme "4 saisons" pour réduire sa dépendance à la neige, bien que pour l’instant l’or blanc conditionne encore 80 % de son chiffre d’affaire annuel.

Dans une commune comme celle de Montclar, l’enjeu est de taille, car la station fait partie intégrante de l’économie de la commune, et a permis de lutter contre l’exode rural depuis une soixantaine d’année, rapporte Alain Quièvre.

Pour découvrir la version complète de cet entretien avec Alain Quièvre président de la société Montclar Domaine Skiable, rendez-vous dans les Focus de la Rédaction, ce vendredi à 9h et 18h, sur nos ondes ou en podcast sur le site ram05.fr

https://c.ledauphine.com/edition-gap-alpes-du-sud/2019/12/30/de-la-neige-livree-par-helicoptere-pour-combler-le-manque