Agence de développement : "Il faut coûte que coûte conforter le ski alpin"

Les vacances de Noël et de février sont passées, la saison d’hiver touche à sa fin. L’heure d’un premier bilan de cette édition sans remontées mécaniques, avec l’agence de développement des Hautes-Alpes.

Moins 60 % de fréquentation touristique, moins 70 % de chiffre d’affaire en station, soit 595 millions d’euros de pertes, seulement 20 % des travailleurs en station en activité… Le constat est sans appel : le coup est très rude pour les domaines hauts-alpins, privés de remontées mécaniques cet hiver. Même si les professionnels de la montagne ont fait preuve d’inventivité et que certains s’en sortent moins mal que d’autres, le bilan global reste négatif, estime Yvan Chaix, directeur de l’agence de développement des Hautes-Alpes.

Et les répercussions devraient s’étendre dans le temps et dans l’ensemble des secteurs d’activité, pronostique le directeur de l’agence de développement.

La fermeture des remontées mécaniques sur une saison met donc en péril l’économie de l’ensemble du département. Y a-t-il une leçon à en tirer ? Oui, selon Yvan Chaix : cela prouve que le ski alpin est indispensable et qu’il faut le conforter.